Philipiens
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1. J'ai été bien
peiné au sujet de Valens, qui avait
été quelque temps presbytre chez vous,
<de voir> qu'il méconnaît à ce
point la charge qui lui avait été
donnée.
Je vous avertis donc de vous
abstenir de l'avarice et d'être chastes et vrais.
Abstenez-vous de tout mal.
2. Celui qui ne peut pas se diriger
lui-même en ceci, comment peut-il y exhorter les
autres ?
Si quelqu'un ne s'abstient pas de
l'avarice, il se laissera souiller par l'idolâtrie,
et sera compté parmi les païens qui
" ignorent le jugement du Seigneur " (Jr 5, 4),
ou " ignorons-nous que les saints jugeront le
monde ", comme l'enseigne Paul (1 Co 6, 2) ?
3. Pour moi, je n'ai rien
remarqué ou entendu dire de tel à votre
sujet, vous chez qui a travaillé le bienheureux
Paul, vous qui êtes au commencement de sa
lettre.
C'est de vous en effet qu'il
" se glorifie devant toutes les
Églises " (2 Th 1, 4) qui, seules alors,
connaissaient Dieu, nous autres nous ne le connaissions
pas encore.
4. Ainsi donc, je suis bien
peiné pour lui et pour son épouse ; (2 Th
3, 15), mais rappelez-les comme des membres souffrants et
égarés, pour sauver votre corps tout
entier.
Ce faisant, vous vous faites
grandir vous-mêmes.