ANCIEN
TESTAMENT Job
17
.
( composé vers 575 !
) Poème de l'amour de
Dieu. Chapitres Job 17 2 Je suis environné de
moqueurs,
et mon oeil doit contempler
leurs insultes. 3 Sois auprès de
toi-même ma caution;
autrement, qui
répondrait pour moi? 4 Car tu as fermé leur coeur
à l'intelligence;
aussi ne les laisseras-tu pas
triompher. 5 On invite ses amis au partage du
butin,
et l'on a des enfants dont les
yeux se consument. 6 Il m'a rendu la fable des
peuples,
et ma personne est un objet de
mépris. 7 Mon Oeil est obscurci par la
douleur;
tous mes membres sont comme une
ombre. 8 Les hommes droits en sont
stupéfaits,
et l'innocent se soulève
contre l'impie. 9 Le juste néanmoins demeure
ferme dans sa voie,
celui qui a les mains pures se
fortifie de plus en plus. 10 Mais vous tous, revenez à
vos mêmes discours,
et je ne trouverai pas un sage
parmi vous. 11 Quoi! mes jours sont
passés, mes projets sont
anéantis,
les projets qui remplissaient
mon coeur... 12 Et ils prétendent que la
nuit c'est le jour,
que la lumière est
proche quand les ténèbres sont
là! 13 C'est le séjour des morts
que j'attends pour demeure,
c'est dans les
ténèbres que je dresserai ma
couche; 14 Je crie à la fosse: tu es
mon père!
Et aux vers: Vous êtes ma
mère et ma soeur! 15 Mon espérance, où
donc est-elle?
Mon espérance, qui peut
la voir? 16 Elle descendra vers les portes
du séjour des morts,
quand nous irons ensemble
reposer dans la poussière.
1 Mon souffle se
perd,
Mes jours
s'éteignent,
le sépulcre
m'attend.
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